samedi 2 juin 2007

Defcon, le test.


Oh et puis merde. Ca fait une douzaine d'heures que je cherche a écrire une introduction potable sans réussir a torcher la moindre ligne digne de ce nom. J'en ai marre. Alors pour la peine y aura pas d'introduction. Et si vous êtes pas content, allez voir ailleurs, je vous ai pas obligé a venir ici moi. C'est bon ? Ok, maintenant que nous sommes entre gens civilisé, on va pouvoir parler sérieusement. On va pouvoir parler de Defcon, le premier simulateur de carte d'état major.



. Oh, la belle blanche !
Defcon vous met dans la peau d'un général très lache qui massacre d'innocentes populations bien calé dans son bunker anti-atomique, en donnant ses ordres depuis un planisphere qui sera votre unique environnement de jeu. Comme ca, c'est pas très engageant : jouer sur une carte du monde quasiment inanimé avec des carrés et des traits qui se déplacent, je reconnais que ca peu faire mal quand on a un quad core avec une GeForce 7600Gt. Et pourtant, qu'est ce que c'est bon.

Mis aux commandes des principaux continent de la planète qui sont tous représenté hormis l'Australie (ya que des kangourou a buter la-bas) et l'Antarticque (idem, que des pingouins a tuer, c'est pas rentable), votre unique but sera d'hanihiler la population adverse. Le décompte des points fait, a ce sujet, frémir de plaisir puisque vous aurez droit a deux points par millions de civils ennemis tué et un point seulement vous sera retiré si vous perdez un million de vos civils, ce qui encourage les lachers intempestifs de tête nucléaire et autre missile thermoguidée.

Une partie de Defcon se passe globalement toujours de la même façon et suit le principe des niveaux d'alerte aux Etats-Unis. Defcon 5, c'est encore calme, chacun place ses unités : sous-marins, navires, base aérienne mais surtout radar et silo nucléaire. Les radars vous permettent de surveiller ce qui se passe dans votre territoire tandis que les silos font, en plus de lancer les ogives, office de canon antiaérien. Et c'est la que se trouve la petite astuce : en effet si vous ouvrez vos silos pour foutre sur la tronche de votre adversaire, vous ne pourrez plus proteger votre territoire et il ya de fortes chances que l'escadrille de sous-marin nucléaire que vous n'aviez pas vu, car invisible sous l'eau, et qui attendait bien gentiment son heure vous lache une volée de missiles dans la face.

Ainsi on se retrouve avec des parties bien paranoiaques ou chacun hésite a bouger, de peur de voir sa capitale rasé de fond en comble. Bref. Entre Defcon 4 et Defcon 2, ca s'accelere un peu puisqu'on peut dans un premier temps bouger ses unités puis se battre avec. Enfin a Defcon 1 on lache les chiens et les têtes nucléaires. Ce gameplay "en crescendo", vraiment pas con, instaure une ambiance "guerre froide" très bien venu. Ambiance renforcé par les musiques sobres, ponctué de cris et de pleurs, et les laconiques "Leningrad hit. 15.6 M Dead" qui s'affiche en grosse lettre blanche au moment ou la ville adverse est réduite a l'état de bouillie radioactive. C'est simple, c'est propre et c'est beau.

. Un peu de finesse...*rires*
Malgré son apparence de jeu pour maître du monde en herbe et le peu d'unités disponible (deux types de chasseurs et de bateaux, une sorte de sous-marin et c'est plié), Defcon se révèle très stratégique. Le système d'alliance est le théatre de trahison et de retournement de veste, et on apprend vite a ne plus faire confiance a son « allié », de peur que la petite escouade de sous marin qu'il a mit près de vos côtes soit la pour vaporiser votre capitale . Paranoia je vous dit. De même, lacher tout ses missiles dès le début du Defcon 1 se révèle une erreur grossière que l'adversaire s'mpressera de vous corriger avec un sourire goguenard.
Alors Defcon n'est pas parfait mais ses défauts sont tellement minimes que j'hésite a les citer : l'absence de modo solo est un peu dommage (en poussant le systeme d'alliance, c'aurait pu donner un truc assez sympathique ) et le jeu est disponible en anglais uniquement, mais en fait si vous comprenez que « launch detected » veut dire que vous allez avoir très mal et « game over » que c'est finit, vous devriez vous en sortir.


L'originalité de Defcon est son principal argument et le thème de la guerre nucléaire réveillera vos plus bas instincts, sans tomber dans le mauvais goût grace a game design splendide. Tactique, vicelard et beau (question de goût), Introversion Softaware nous livre un soft qui, sans occuper toute vos journée pendant trois ans, vous offrira des parties passionantes en réseau pendant un bon bout de temps. Pari gagné.

PeLOmaR, 89%

Editeur : inconnu, disponible sur steam
Développeur : Introversion Software
Type : RTS radioactif
site officiel : introversion.co.uk

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